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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 00:59

En créant ce blog, je voulais que mes lecteurs puissent s'informer de l'évolution de ma situation personnelle, contempler quelques clichés style catalogues touristiques, donner des informations sur la vie au Québec, dialoguer et échanger des points de vue.

Au-delà de la nécessité de donner des nouvelles régulières, j'aimerais que mon blog soit aussi un peu instructif. Je me disais que pour parler du Québec et des québécois, il fallait d'abord connaître un peu l'histoire et la géographie du pays pour comprendre le mode de vie et les comportements.

Soit dit en passant, je me garderai bien de faire des comparaisons entre la France et le Québec étant entendu et admis que chaque pays (et ses habitants) a ses forces et ses faiblesses.

Le fleurdeliséDonc je vous invite à un petit cours de rattrapage qui j'éspère, vous aidera à y voir plus clair...

Premier point, le Québec est une province du Canada donc le Québec n'est pas indépendant. Il compte grosso modo 7,5 Millions d'habitants sur un territoire grand comme 3 fois la France. Il a été découvert par Jacques Cartier en 1534 et est resté français jusqu'en 1763. C'est historiquement la première province canadienne, là où tout a commencé...

 

 Le Canada est un état souverain en théorie depuis 1867 mais officiellement depuis 1982 et reconnait Sa Majesté Elisabeth II comme reine depuis son couronnement en 1952. Le Canada fait partie du Commonwealth ce qui renforce encore plus ses liens avec l'Angleterre. Vous me suivez? 

Le Canada est donc une monarchie constitutionnelle organisée dans une fédération de 10 provinces et 3 territoires pour une population d'environ 34 millions d'habitants (2 fois moins que la France). Les langues officielles sont l'anglais et le français.

La question des langues est fondamentale pour ne pas dire critique pour les québécois: le Canada est majoritairement anglophone (1 francophone pour 5 anglophones) et cela pose une importante question politique. Ce déséquilibre tend en plus à s'accentuer avec l'essor des provinces de l'ouest. 

Les québécois sont certes minoritaires mais ils représentent une réserve de voix que ne peuvent négliger les politiciens anglophones des grands partis nationaux. D'ailleurs leurs dirigeants parlent un français impeccable qu'ils pratiquent quotidiennement en ces temps de campagne électorale. Ils prennent bien soin de ménager l'élécteur québécois francophone sur les questions d'"exception culturelle".

Le québécois est donc cerné d'anglophones: à l'Est les provinces maritimes peu peuplées et industrialisées mais très british, à l'ouest l'Ontario, les prairies et le far-west provinces dynamiques en explosion démographique et sûrement l'avenir du Canada, au Sud les yankees, au Nord...les inuits.

Pour se prémunir de la disparition de leur différence culturelle, les québécois ont recours à l'immigration francophone d'une part et ont créé la loi 101 d'autre part. Cette loi donne le droit au citoyen de parler français au travail, d'être informé et se réunir en français. Elle oblige aussi l'affichage publicitaire, la rédaction des modes d'emploi dans notre langue et surtout rend l'enseignement primaire et secondaire en français obligatoire (pour les parents francophones). Dans les faits au quotidien, l'anglais est omniprésent et occupe le terrain insidieusement sous différentes formes: d'abord certains québécois sont anglophones (oui ça existe!) surtout du côté de Montréal et en Estrie (descendants des loyalistes anglais fuyant la révolution américaine), ensuite les émissions en langue anglaise sont majoritaires sur les canaux TV, l'influence du voisin américain se fait sentir tant dans les produits consommés que sur le mode de vie en général, la maîtrise de l'anglais est souvent nécessaire pour travailler en entreprise (je peux en témoigner  après mes entretiens d'embauche), la langue "québécoise" courante utilise même des mots qu'on pourrait qualifier d'"américanismes" (matcher, checker, outlets, tires, binnes, canceller, toune, etc...).ô Canada!

Tout ceci n'est donc pas simple! On dit souvent d'ailleurs que les québécois ne sont pas des français vivant en Amérique mais plutôt des américains parlant français. En tout cas, leur combat pour la reconnaissance du français au sein de l'union fédérale est admirable et courageux.

Sans aucun doute, le québécois aime cultiver sa différence culturelle et défendre les intérêts de notre langue, mais dans les faits et  pour en avoir longuement discuté avec des francophones convaincus, tous m'ont conseillé de prendre des cours pour parfaire mon accent anglais et tendre vers le bilinguisme pour m'intégrer pleinement dans le Canada de demain. Certains ont même reconnu un peu la mort dans l'âme, que l'avenir du pays serait anglophone. Si tel est le cas, combien de temps pour le français avant que le vent d'ouest ne l'emporte?

 

 

 

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 00:25

Comme un rituel immuable, les québécois aiment à se retrouver à l'occasion d'une bonne partie de sucre pour fêter la fin de l'hiver et l'arrivée du printemps.

La partie de sucre est un excellent prétexte pour faire la fête et se retrouver en famille ou entre amis, elle rassemble jeunes et moins jeunes autour de ce symbole qui fait la renommée mondiale du Canada: l'acer saccharum (comprenez l'érable à sucre).

Cette année, Raynald et Denise m'avaient promis de m'emmener à la cabane pour déguster la tire sur neige et souper dans un restaurant respectant la tradition festive du pays et servant surtout les mets du cru.

Alors direction l'Ile d'Orléans et ses "42 000 mille choses tranquilles" comme chantait Félix Leclerc.

L'Ile d'Orléans se situe juste en face des chutes de Montmorency à une vingtaine de minutes du centre ville de Québec. Elle campe en plein milieu du Saint Laurent et fait face à la capitale provinciale. Elle s'étend sur 30 kilomètres de long (pour 8 kilomètres de large) et les habitants de l'île aiment à rappeler que leur terre bien-aimée fut le berceau de la Nouvelle-France dans la deuxième partie du 17ème siècle.

A ce titre, l'île est parsemée de petites fermes appartenant à de vielles familles de colons originaires du Poitou et de Normandie principalement. C'est aujourd'hui un haut lieu touristique qui se visite en prenant son temps et en oubliant sa montre. Il héberge en effet des sentiers pédestres notamment dans les érablières où l'on aime se perdre et où le temps parait suspendu. Ce contact direct avec la nature, c'est assez drôle,  je ne l'ai pas eu souvent en France, peut-être est-ce dû au goût de la nouveauté ou à ce sentiment d'être dans une nature encore sauvage et préservée?

A ce sujet,  j'ai bien pensé à Muriel qui aime les randonnées en forêts et les endroits bucoliques, l'île est aussi généreuse pour les artistes en quête d'inspiration.

Revenons à notre partie de sucre qui commence par la tire sur neige: cela consiste à verser du sirop d'érable chaud sur la neige et d'utiliser un petit bâtonnet en bois pour enrouler le tout. Cela donne dans la bouche comme une consistance de caramel mou au sirop d'érable et bien qu'excessivement sucrée, cette gourmandise est 100% naturelle. D'ailleurs, à la base, la sève d'érable est très liquide, transparente et un peu sucrée. Elle s'obtient grâce au différentiel de températures entre la journée (températures positives) et la nuit (températures négatives).  En résumé, pour que la magie s'opère, il faut constamment du gel et du dégel, d'où la période propice de mars-avril. Ensuite, on fait bouillir la sève sur un évaporateur jusqu'à obtenir la consistance voulue.

Mais la tire, ce n'est pas encore le point fort de la journée, car pour le souper la cabane nous attend!

Il s'agit d'un restaurant familial en bois où les tables sont alignées les unes à côté des autres ce qui est propice aux échanges et à la discussion. A cette occasion, j'ai eu la chance de faire connaissance avec un habitant de l'île, retraité mais très impliqué dans les affaires administratives de celle-ci, qui m'a donné ses coordonnées en m'encourageant à lui envoyer mon CV à toute fin utile!

L'ambiance dans la cabane est bon enfant  et les mets qui se succèdent à table sont servis sans cérémonial mais avec sourire et bonne humeur. Les plats très consistants permettront sans doute de passer les derniers jours de froid bien au chaud, mais ils sont bien préparés et ont bon goût. Je ne citerai que les fèves au lard, le jambon braisé au sirop d'érable, les oreilles de crisse, les pancakes et le gateau au sucre.  Le repas est accompagné de chants populaires québécois et de musique plus ou moins country assurés par deux musiciens. La soirée se termine en bal avec sono et musique américaine à gogo pour les "jeunes".

L'Ile d'Orléans est un très bel endroit à visiter avec des gens simples, accueillant, prêts à écouter; et bien que je me trouve très loin de la France, je ne suis pas peu fier qu'on y parle encore la langue de chez nous.

 

La légendaire cabane à sucre

*nous aimons l'érable à sucre

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 00:47

Avant toute chose, je tiens à préciser que je ne parlerai pas dans cet article de tous les suculents plats que préparent Denise et Raynald avec légumes frais, viandes variées et desserts "maison".

Non, je ne vous parlerai pas des côtelettes d'agneau marinées aux herbes et cuites au barbecue, des filets d'angus grillés, des sautés de poulet à la chinoise, des pâtés de poulet (disons plutôt tourtes) et biensûr des "saintes" pâtes à l'ail qui elles aussi (Dieu merci!) sont arrivées jusqu'au nouveau monde. Je ne vous parlerai pas non plus du crabe des neiges qui nous attend pour ce week-end et qui dort encore ce soir sur ces deux pinces du côté du vieux port...

Non, pour cet article, je péfère me concentrer sur les clichés que nous avons quand nous évoquons régulièrement la qualité de l'alimentation de nos cousins américains.

Premier point, au Canada en tout cas, au Québec surtout, personne ne vous obligera à manger au fast food tous les jours.

Les fast food, et ça, ce n'est pas un cliché, on en trouve tous les 400 mètres maximum en périphérie, tous les 100 mètres dans le centre. Des enseignes bien installées et une communication bien rodée, voilà le secret de leur réussite.

Les coupables sont bien connus, ils se nomment Mac Donald's, Burger King, KFC.

Ensuite, à un niveau moindre, on trouve des chaînes comme Subway et Tim Horton's. Le positionnement de ce dernier est la fraîcheur des produits proposés. On pourrait le comparer toute proportion gardée à nos Pommes de pain nationaux avec les bagels en prime mais sans le comté ou le reblochon...

En tout cas, pour avoir testé, c'est valable. Les menus proposés sont originaux avec café (pas terrible tout de même), soupe (5 différentes et oui!) et sandwich jambon/fromage suisse et salade. Pour l'équilibre alimentaire éviter les desserts très tentants, oui mais...éviter quand même! (donuts au sirop d'érable par exemple).

On mange bien pour environ 6$ (4,60 Euros) avec de vrais assiettes et de vrais tasses de café.

Enfin, à un degré bien en-dessous, et seulement réservés aux "privilégiés" du centre ville, on trouve beaucoup de chaînes de restauration "bio" où l'on peut boire des jus de fruits et manger végétarien, tout à l'opposé des fast food mais néanmoins plus branchés....La vérité est ailleurs quand on a faim.

En effet, Québec est un ville suffisamment grande pour abriter les traditionnels restaurants italiens, chinois, thailandais, arabes, japonnais, suisses, belges et autres que l'on trouve aujourd'hui dans toutes les grandes villes occidentales sans exception.

Mais ici, le roi des restaurants, c'est le restaurant français car on le trouve un peu partout de la haute à la basse ville avec ses enseignes aux menus allèchant. Vous en aurez pour vos sous et pour votre ventre.

Il faut savoir que le Québec est réputé en Amérique du Nord pour sa gastronomie et son côté festif.

Preuve de la reconnaissance que les américains et les canadiens anglophones portent à leurs voisins québécois, c'est ce surnom de "frogs"! Criss de maudites racines françaises!

La fudgerie et ses saucissons

 

 

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 20:33

Avant de partir pour le Québec, j'avais prévu de passer au moins une journée dans la région du Bas Saint Laurent pour y rencontrer les personnes avec qui j'étais en relation depuis plusieurs mois et éventuellement enrichir mon réseau de contacts.

 

Où se situe le Bas Saint-Laurent? C'est simple: prendre la direction de l'est depuis Québec City par le pont Laporte et suivre le fleuve Saint-Laurent sur environ 150 Km.

Le Bas Saint-Laurent est une très belle région du Québec sur la rive droite du fleuve. Elle essaie d'attirer de jeunes actifs "talentueux" si possibles francophones. Coincée entre le fleuve au nord et l'état du Maine (USA) au sud, elle offre un cadre de vie assez exceptionnel.

Cette region présente donc pas mal de possibilités d'emplois dans des secteurs aussi diversifiés que l'agro-alimentaire, l'industrie, le tourisme et le secteur high tech. Le chômage y est plus important qu'à Québec mais reste à un niveau raisonnable.

En arrivant par la "nationale" 132, je me suis arrêté à  l'Islet présenté sur les brochures touristiques comme un petit port de pêche pittoresque. Je suis malheureusement arrivé au mauvais moment (trop tôt dans la saison) et ai du abréger ma visite touristique pour cause de gros flocons de neige tombant en masse. Vous constaterez d'ailleurs sur les photos prises lors de mon passage à l'Islet que l'ambiance était plutôt polaire...Cet épisode m'aura au moins permis de tester une voiture equipée pour la conduite sur neige et le verglas.

En arrivant à Saint Pascal de Kamouraska lieu de mon rendez-vous, changement de temps radical avec grand soleil, et là je dirais ambiance station de ski sans les pentes mais avec le bon air frais!

Maisons en bois de couleurs allant du blanc au bleu, du vert au violet, routes de campagnes dégagées mais bordées de tas de neige de 1 a 2 mètres, pick-up à foison comme moyen de transport, champs agricoles enneigés à perte de vue.

L'accueil fut bon et les contacts constructifs, l'ambiance très communautaire... 3 employeurs potentiels rencontrés dont un que je connaissais déjà! 

Les présentations effectuées et les échanges de numéros accomplis, je me dirige vers le buffet pour goûter aux spécialités du coin. Hélas, je ne peux pas m'attarder, "faut-tu que j'aille dans ville car chui pantoute rendu!" et je ne veux surtout pas louper le souper de Denise et Raynald! Promis, I will be back!

 

Cette escapade dans le Bas Saint Laurent ne m'a pas laissé insensible dans la mesure où les personnes rencontrées ont été avenantes, sympathiques, encourageantes et intéressées vis-à-vis de mon projet. De plus, l'environnement, bien que complètement nouveau (campagne/océan), est séduisant (petites rivières, lacs, collines et champs, villages,..) et promet calme et sérénité au citadin que je suis. Après tout pourquoi pas? Je ne suis plus à un changement de cap près!

 

  Banquise

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 23:48

Pour mes premiers jours sur le sol canadien, j'ai donc posé mes valises à Québec, ma ville d'adoption.

Québec est une ville à taille humaine et très attachante. Elle me permettra d'effectuer mes démarches administratives sans trop de difficultés.

Capitale provinciale, elle a le charme des villes fortifiées européennes étant à ce titre un lieu unique en Amérique du Nord.

Environ 500 000 habitants vivent à Québec sur la rive Nord du Saint-Laurent, la ville est l'une des plus prospères du Canada avec un taux de chômage inférieur à 5%. Pas de gros embouteillages le matin pour aller bosser, d'autant plus qu' il existe un réseau de transports en commun (RTC) bien pratique qui rend tous les quartiers accessibles rapidement.

J'ai noté pour schématiser que la ville était divisée en trois, cela aussi pour m'aider à me repérer: la haute ville (siège du Parlement et de l'hôtel de ville), la basse ville (avec un port et de grosses installations de stockage de céréales venant de l'ouest canadien) et une zone plus "commerciale" et résidentielle sur une plaine au nord avec de grandes enseignes et des concessionnaires.

Le Vieux Québec s'étend de la haute ville à la basse ville et est parsemé de quelques curiosités architecturales issues du mélange des héritages anglais et français. Le haut de la ville abrite le Parlement du Québec, l'hôtel de ville, le fameux Château Frontenac qui est aujourd'hui un hôtel de luxe. Les rues principales sont la Grande Allée que l'on surnomme les Champs Élysées de Québec, la rue Saint-Jean avec ses boutiques et ses radios, le Chemin de Sainte-Foy où l'on trouve beaucoup de bâtiments administratifs provinciaux (comme immigration Québec).

La basse ville pourrait se diviser en deux: d'un côté un quartier pittoresque avec la Place Royale et les rues Saint Paul et Petit Champlain où l'on trouve beaucoup d'antiquaires, de restaurants gastronomiques, de collectionneurs et de galeries d'art; et de l'autre une zone commerciale type La Part Dieu/Cours Lafayette en divisant la surface par 4 ou 5 par rapport à Lyon.

Bien qu'américaine et "british" sous certains aspects (noms de rue, immeubles en briques type Starsky et Hutch, maisons victoriennes et cottages), elle plaira sans doutes aux français en quête de souvenirs de la lointaine patrie, leur rappelant Saint-Malo ou d'autres villes fortifiées de l'ouest de la France que je n'ai personnellement jamais visité!

 

Au fait, l'appellation de la ville provient d'un mot huron (les premiers habitants des lieux) qui veut dire "là où le fleuve se rétrécit". Je consacrerai d'ailleurs un article à l'histoire de nos vénérables alliés de la première heure. 

Ainsi, le fleuve à Québec fait 4 à 5 fois la largeur du Rhône au niveau de La Mulatière! Il est même possible d'observer des mouvements de marées expliquant le fait que le courant peut aller d'est en ouest ou vice versa dans une même journée. En cette saison, il fait encore froid sur les bords du fleuve avec les plaques de glace à la dérive, spectacle aussi hallucinant qu'impressionnant.

Néanmoins, le petit vent d'air frais venu de l'atlantique n'est pas du tout désagréable et ajoute une touche sympathique à ce sentiment de dépaysement.

Au bord du fleuve Le chateau Frontenac des Plaines d'Abraham

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 05:04

Comme le dit Gilles Vigneault dans sa chanson, le Québec et l'hiver ne font qu'un. Ce n'est pas une légende...mais plutôt la réalité de ce 20 mars 2011. Je n'échapperai donc pas à la fin de l'hiver! 

On comprend mieux cette phrase quand du hublot de l'avion on aperçoit les côtes américaines (Labrador et Terre-Neuve) toutes blanches et entourées de banquise. C'est aussi à ce moment là du voyage que les doutes, les sentiments, les questions, les angoisses se mêlent et se bousculent dans la tête. Difficile de quitter ceux que l'on aime même pour une courte période, difficile de repousser les doutes quant à sa propre capacité à réussir une telle entreprise, difficile de quitter sa région natale, ses repères, son quotidien...

 

En tout cas, le paysage est saisissant et c'est une chance d'avoir pu le contempler. Une chance aussi de pouvoir compter sur Raynald et Denise pour mes premiers pas au Québec.

L'autre bonne nouvelle, c'est qu'il ne reste plus qu'une heure de trajet...donc pas de places aux doutes et direction le bureau d'immigration!

En ce début d'après-midi québécois, il fait froid mais le soleil est au rendez-vous...Je suis arrivé au Canada!! Je commence par profiter de ce plaisir simple, ensuite on verra...

 

Pour démarrer ce blog, deux photos prises depuis l'avion sur lesquelles on aperçoit la banquise juste à l'entrée de l'estuaire du Saint-Laurent. Bonne lecture à tous. J'attends vos commentaires et vos nouvelles!

 

  Estuaire du Saint-Laurent

    Terre-Neuve vue du ciel

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  • : Arrivé au Québec le 20 mars dernier, je souhaite partager mes impressions sur cette expérience de vie et donner des nouvelles à mes proches et à mes amis.
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